Les performances des moteurs pas à pas et leur parfaite adaptation aux contraintes de l'astronomie, condamne désormais l'utilisation des moteurs à courant continu et des moteurs synchrones.
l'électronique est
beaucoup plus simple
d'importantes variations de
vitesse sont possibles
Tension: 5,1V, résistance des enroulements: 5 ohms, 200 pas/tour
Les circuits électroniques décrits ici supposent une alimentation stabilisée à 5V continu.
Le circuit complet de commande du moteur se compose de 3 parties:
Le circuit de puissance avec
les transistors qui commutent l'énergie qui alimente le moteur
Le contrôleur qui commande
les transistors au bon moment
L'oscillateur qui fixe la
vitesse du moteur
Il suffit de mesurer la résistance entre chaque fil pour déterminer les enroulements qui y sont reliés.
Ce circuit alimente les enroulements du moteur. Les transistors sont commandés par le contrôleur L297, décrit sur le schéma suivant. Les diodes Zener servent à protéger le contrôleur en cas d'un mauvais branchement du moteur qui provoquerait l'explosion des transistors.
Le but de ce composant est de commander les transistors au bon moment pour que le moteur tourne à la vitesse voulue par l'utilisateur.
Ce composant classique aux applications multiples est utilisé ici pour donner la vitesse du moteur. A chaque oscillation, le moteur avance d'un pas. La fréquence est données par la formule:
f = 1,44/[(R1+2.R2).C1]
R1 = 2,2 Mohm, R2 = 1,1 kohm, C1 = 1,1 µF, C2 = 22 nF
Ce moteur doit pouvoir tourner en atmosphère humide. J'ai choisi une batterie au plomb (les moins chères) étanche, 6 V, 10 Ah. Les batteries Ni-Cd ou Ni-MH ont de bien meilleures performances mais le prix est en conséquence. Déterminer à l'avance l'usage que l'on fera du matériel est difficile, surtout quand on change souvent de manips. Pensez à un chargeur adapté, certaines batteries peuvent être gravement endommagées si le chargeur est mal choisi.